Conséquences du confinement

Conséquences du confinement sur les violences familiales

Les conséquences du confinement lié à la crise du Covid-19 sur les violences familiales

Le Covid-19 est à l’origine d’une pandémie. Ce virus se transmettant facilement et rapidement, il a été décidé de confiner la population afin d‘endiguer cette pandémie et de protéger les personnes les plus vulnérables.

Le gouvernement et les associations craignent une hausse des violences et des maltraitances contre les enfants et les femmes durant le confinement.

  • Quelques données chiffrées

Depuis le début du confinement, la ligne téléphonique « Allô enfance en danger » au 119 a reçu 20% d’appels en plus. Les appels au 119 considérés comme urgents ont même augmenté de 60%, selon des données issues d’une comparaison entre les trois premières semaines du confinement (du 18 mars au 6 avril) et une période équivalente en février (du 12 février au 2 mars), selon Adrien Taquet, le secrétaire d’État à la protection de l’enfance.

La hausse des signalements est surtout notable à partir de la deuxième semaine de confinement (+ 15% par rapport à la première) et encore plus à partir de la troisième (+ 53% par rapport à la première).

Une hausse qui coïncide avec la montée en puissance des campagnes d’informations lancées fin mars via réseaux sociaux, radio et télévision, pour inciter les victimes et d’éventuels témoins à se signaler.

Les appels passés par des voisins ont augmenté de 84% par rapport à l’an passé, les appels de jeunes confrontés eux-mêmes à une situation de danger de 80%, et les appels de camarades s’inquiétant pour un ami de 58%. La part des appels urgents, transmis en priorité aux Cellules de recueil d’informations préoccupantes pour que les services départementaux puissent intervenir rapidement, a en outre bondi de 60%.

Début avril, pour répondre aux risques de violences intrafamiliales engendrés par le confinement, la ligne téléphonique 119 a été doublée d’un service de signalement par écrit des violences, sur internet. Ce dispositif destiné aux victimes qui ne pourraient s’isoler pour appeler à l’aide, recueille chaque semaine plus de 200 saisines, a précisé Adrien Taquet.

Depuis le 16 mars, les interventions des services de police ou de gendarmerie à domicile pour des différents familiaux ont augmenté de 48% et près de 92 enfants ont été placés en urgence, précisent Nicole Belloubet et Christophe Castaner.

Une déclaration qui fait peur. « 89%, c’est l’augmentation du nombre d’appels au 119 la semaine dernière ». C’est ce qu’a annoncé, ce mercredi 22 avril, le secrétaire d’État chargé de la Protection de l’enfance Adrien Taquet lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat.

Pour la semaine du 13 au 19 avril, le nombre d’appels reçus était de 14.531 contre 7.676 sur la même période en avril 2019, soit une augmentation de 89,35 %. En période normale, le 119, invisible sur les relevés téléphoniques, reçoit quelque 700 appels par jour.

Chaque année en France, on estime qu’un enfant meurt tous les cinq jours des suites de violences familiales et quelques 52.000 mineurs subissent des violences, mauvais traitements ou abandons.

Il en est de même du côté des femmes victimes de violences : le recours au 3919, le numéro d’écoute national pour les femmes victimes de toutes les formes de violences, a explosé depuis la mise en place du confinement. Ainsi, les écoutantes ont pris en charge, du 21 mars au 5 avril, 4 437 appels, soit plus qu’en temps normal. Dans le détail, 1 949 appels ont été traités la semaine juste avant le confinement, contre 2 362 la semaine du 23 au 29 mars.

« Les écoutantes ont beaucoup plus d’urgences » à traiter, explique Françoise Brié, présidente de la FNSF, qui supervise le 3919. « Nous avons 10 appels par semaine qui nécessitent de faire intervenir la police, contre un à deux appels par mois d’habitude ».

Fin mars, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner expliquait que les interventions des forces de l’ordre à la suite de signalements pour des violences conjugales avaient augmenté de « 32% en zone de gendarmerie » et de « 36% à Paris » depuis le début du confinement.

Et derrière ces femmes, il y’a aussi des enfants et des adolescents, victimes ou témoins de violences.

  • Augmentation du danger

Le docteur Gérard Lopez, psychiatre et co-fondateur de l’Institut de victimologie de Paris évoque « les risques accrus de tensions et de violences intrafamiliales en période de confinement ».

Durant cette période, le télétravail est encouragé, les écoles sont fermées. Par conséquent, les membres de la famille sont obligés de vivre dans la promiscuité. Pour certains foyers, cela permet de resserrer les liens, de passer du temps avec ses enfants ; cependant, pour d’autres, la promiscuité est synonyme de danger. Europe 1 rappelle d’ailleurs que 80% des violences sur enfant sont commises dans l’environnement familial et que, chaque jour, 200 mineurs en sont victimes.

La Chine et l’Italie illustrent l’accroissement des violences conjugales en ce temps de confinement.

Pascal Vigneron, directeur du 119, explique que le confinement peut accroître le risque de violences mais précise que la plateforme reçoit environ 700 appels par jour depuis le début du confinement, ce qui correspond à la moyenne de l’année.

Cependant, les professionnels savent que c’est notamment à cause de la durée du confinement, que les violences seront exacerbées. Ainsi, il semble que le 119 doive se préparer à faire face à une recrudescence d’appels dans peu de temps.

Effectivement, en cette période, les personnes vulnérables comme les enfants ou les femmes victimes de violences conjugales courent plus de risques au sein de leur foyer puisque leurs échappatoires (école, travail, loisirs) ne sont plus accessibles. De ce fait, aucun adulte extérieur au cercle familial ne pourra repérer les signes de maltraitance et de violences et les signaler. Or, l’école est, en temps normal, un important canal de signalement. Les professeurs et directeurs d’écoles réalisent des informations préoccupantes lorsqu’ils relèvent des signes de maltraitance. Puisque ce canal disparaît avec le confinement, les signalements reposent sur la famille proche et les voisins, ils sont donc tous appelés à une extrême vigilance.

De plus, la vie confinée n’étant pas simple, les personnalités dominantes, déjà propices à être violentes, peuvent devenir extrêmement dangereuses. Effectivement, la vie en confinement demande des qualités (compréhension, empathie, patience) que tout le monde n’a pas et les conflits peuvent naître plus régulièrement qu’en temps normal. Du fait de la restriction de liberté, de la lourdeur du climat actuel, les personnes violentes peuvent alors rentrer plus rapidement dans un état de colère et passer à l’acte.

Selon le criminologue, Irwin Waller, « Avec le stress et la tension, un couple qui passe plus de temps à la maison et qui ne prend pas de mesure pour diminuer les conflits risque d’augmenter ce type de violence ».

Le constat en Ille-et-Vilaine donne raison aux professionnels puisque le nombre d’appels pour violences conjugales a déjà augmenté au CDIFF depuis le début du confinement. La directrice, Solen Degabriel, exprime son inquiétude pour les femmes et les enfants qui devront faire face à plus de violences psychologiques (emprise, insistance pour entrer en contact) et physiques (multiplication du nombre de violences du fait de la promiscuité).

Les parents en difficulté sont appelés à se tourner vers une aide extérieure. Ils sont encouragés à appeler leur famille, leurs amis. De plus, le gouvernement a lancé un numéro vert d’écoute psychologique, le 0800130000, pour tous les citoyens, les parents peuvent donc l’utiliser pour avoir des conseils et apaiser les tensions.

Les familles en grande précarité sont les plus à risque durant ce confinement.

Daoudja a été le premier enfant à succomber sous les coups de son père depuis le confinement. Pour Édouard Durand, juge des enfants au tribunal de Bobigny, d’une manière générale, « le confinement, en maintenant une famille dans le huit clos de la maison, leur fait courir des risques importants ».

Daoudja, 6 ans, en a payé le prix fort. L’autopsie a déterminé qu’un hématome sous dural faisant suite à un traumatisme crânien était à l’origine de la mort. L’examen clinique décèlera des lésions irrémédiables au cerveau. Les secours prévenus tardivement avaient découvert l’enfant en arrêt cardio respiratoire et n’avaient jamais réussi à le ranimer.

Pendant le confinement, « nous accordons une attention particulière aux familles que nous suivons pour des violences, souligne Édouard Durand. Les services de protection de l’enfance les suivent d’aussi près que possible même si l’exercice de ces missions est rendu délicat en ce moment ». Mais il existe toute une zone grise, où les familles évoluent hors des radars judiciaires et éducatifs.

L’épidémie de COVID-19 a provoqué une augmentation du nombre de prédateurs sexuels d’enfants en ligne que les organisations, les gouvernements et les parents doivent prendre plus au sérieux, a déclaré la chef de l’agence des Nations unies pour l’enfance.

Les nouvelles menaces en ligne sont aggravées par les cas croissants d’abus physiques et sexuels auxquels certains enfants sont désormais exposés dans leur propre maison en raison de la fermeture des écoles et de la distanciation sociale, a ajouté Mme Fore.

« Parce que les enfants sont plus en ligne, ils sont vulnérables. Et souvent, on ne leur a pas appris à réfléchir à leurs activités en ligne, à la façon d’avoir une discussion vidéo et ce que l’on peut faire et ne pas faire » a-t-elle noté.

  • L’impact du COVID-19 sur les enfants dans le monde

Une recrudescence de la violence contre les enfants ainsi que de nouvelles formes d’exploitation et d’abus sexuels à l’encontre de ces derniers pendant ces périodes de confinement auront « des conséquences à vie pour des millions de personnes dans le monde », a averti une experte indépendante des droits de l’homme des Nations Unies.

« Les dommages causés à des millions d’enfants seront dévastateurs si nous tardons à mobiliser les services de protection de l’enfance pour la détection précoce et la prévention », a déclaré Mme Singhateh, Rapporteure spéciale du Conseil des droits de l’homme sur la vente et la prostitution des enfants.

Les restrictions de voyages liées au nouveau coronavirus ont engendré de nouvelles formes d’exploitation et d’abus sexuels des enfants. En ces temps de Covid-19, l’exploitation sexuelle des enfants s’est traduite par des tentatives d’établir un service de « livraison » ou de « service au volant ».

Plus de 1,5 milliard d’enfants et de jeunes ont été touchés par les fermetures d’écoles dans le monde, selon l’UNICEF. Nombre de ces élèves suivent désormais des cours et ont davantage de contacts en ligne.

Par conséquent, l’épidémie de COVID-19 a également provoqué une augmentation du nombre de prédateurs sexuels d’enfants en ligne que les organisations, les gouvernements et les parents doivent prendre plus au sérieux, a déclaré la chef de l’agence des Nations unies pour l’enfance. En effet, les prédateurs cherchent à exploiter la pandémie de Covid-19.

Aussi, la pandémie de coronavirus a entraîné une augmentation sans précédent du temps d’écran. « Les fermetures d’écoles et les mesures strictes de confinement signifient que de plus en plus de familles comptent sur la technologie et les solutions numériques pour que les enfants continuent d’apprendre, de se divertir et de se connecter au monde extérieur, mais tous les enfants n’ont pas les connaissances, les compétences et les ressources nécessaires pour se protéger en ligne », a précisé le Dr. Taylor.

« La production et l’accès à du matériel pédopornographique et à des abus pédosexuels en ligne en temps réel sont devenus une alternative facile pour préparer et attirer les enfants à des activités sexuelles et pour échanger des images dans les communautés en ligne », a ajouté Mme Singhateh.

 

« Dans l’ombre du Covid-19, la vie de millions d’enfants s’est temporairement réduite à leur domicile et à leur écran. Nous devons les aider à s’adapter à cette nouvelle réalité », a déclaré la Directrice exécutive de l’UNICEF, Henrietta Fore.

  • L’importance du signalement

Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance en appelle à la vigilance de tous en ce temps de crise sanitaire et encourage toute personne ayant été témoin ou ayant un doute sur des violence à l’égard des enfants d’appeler le 119 (numéro gratuit, anonyme). Si les personnes constatent que l’enfant est en danger et qu’il est urgent d’intervenir, alors il faut appeler le 17 afin que la police intervienne. A cela, peut être ajouté un devoir de signalement pour les femmes victimes de violences conjugales, auquel cas le 3919 doit être composé.

L’association Nous Toutes rappelle sur sa page facebook « Être confinée chez soi avec un homme violent est dangereux. Il est déconseillé de sortir. Il n’est pas interdit de fuir ».

Un message de prévention doit être transmis, il est important que toute personne soit vigilante. Les associations en appellent à la création d’un plan d’urgence à l’instar de celui de l’Espagne renforçant les dispositifs existants et mettant en place des mesures exceptionnelles tant pour les enfants que pour les femmes victimes de violences conjugales.

La présidente de l’association l’enfant bleu, Isabelle Debré, rappelle que les voisins doivent réaliser un signalement sinon cela s’apparenterait à de la non-assistance à enfant en danger.

Le Huffington Post a révélé le 22 mars 2020 que le numéro 3919 dédié aux violences faites aux femmes n’était plus accessible alors que Marlène Shiappa avait assuré de la continuité de ce service durant toute la période du confinement. Cette dernière a donc été interrogée à ce propos et a précisé que la mise en place du télétravail pouvait prendre du temps et créait des bugs mais que tout cela serait réglé rapidement.

Les foyers d’hébergement pour femmes restent ouverts, ces dernières sont donc orientées vers ces établissements en cas d’urgence afin de pouvoir les sortir de la violence.

Selon la présidente de l’association La Voix de l’enfant, lorsque des situations urgentes sont signalées, les services sociaux font preuve d’une certaine réactivité : « dans toutes les informations d’urgence qui ont été transmises aux autorités, il y’a eu des interventions immédiates, ce qui veut dire qu’à ce niveau-là il y’a eu une vraie mobilisation ».

Pour autant, la présidente de l’association craint une inégalité territoriale et selon elle, il faut revoir l’organisation dans les départements afin que toute situation soit prise en main le plus rapidement possible.

  • Maintien de la justice

Les tribunaux sont fermés au public durant cette crise, néanmoins, la continuité est assurée s’agissant des mesures devant être prises pour assurer la protection des enfants (permanences pour les tribunaux pour enfants, ordonnances de placement provisoire). De plus, les professionnels de la protection de l’enfance sont mobilisés pour assurer cette protection notamment lorsqu’il s’agit de faire appliquer une mesure de placement, en cas de danger grave et immédiat pour l’enfant.

En outre, les audiences de comparution immédiate ou de présentation devant un juge d’instruction sont maintenues s’agissant des violences faites aux enfants et aux femmes puisque ces affaires sont considérées comme des « contentieux essentiels », qu’il faut régler au plus vite.

  • Conséquences du confinement sur la santé mentale

La mise en quarantaine peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale.

Le King’s college de Londres a réalisé une méta-analyse sur la quarantaine et l’état psychologique des personnes concernant d’autres maladies. Cette étude constate que les personnes confinées souffrent de peur, de nervosité, de tristesse et parfois même de syndromes de stress post-traumatique. Les chercheurs recommandent aux personnes confinées de se tenir informées, de rester en contact avec sa famille et ses amis, de mettre en place une ligne d’assistance téléphonique pour que des professionnels de santé fournissent des instructions aux personnes présentant des symptômes et d’adopter un rythme de vie sain.

Selon le docteur Gérard Lopez, nous ne connaissons pas les conséquences psychologiques d’un confinement puisque l’étude ci-dessus a été réalisée dans des conditions très différentes. En France, nous disposons d’un maximum de confort or ce paramètre influera forcément sur les conséquences de ce confinement.

Cependant, ce dernier peut augmenter le stress et l’agressivité des personnes. Les personnes avec des problèmes psychiatriques ou hypocondriaques risquent de décompenser. De plus, le confinement peut exacerber les troubles caractériels, les accès de violence, les dépressions ou encore les vécus traumatiques.

Le docteur Gérard Lopez conseille de faire attention aux réseaux sociaux, Fake news et théories du complot durant le confinement, de garder contact avec son entourage et d’avoir des activités liées à la relaxation.

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Sources :

https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/periode-de-confinement-violences-faites-aux-enfants-a-leur-domicile?fbclid=IwAR2N1AXlNpBsDVdBWI4CBpfIEoISS5yHMRykn21CERjVy522c64CQ2wy2v0

https://www.oneheart.fr/articles/coronavirus-le-confinement-aggrave-la-situation-des-femmes-battues-21835?fbclid=IwAR0i5h4PWwpW6lg4x_UYZ2CzoT9tayeWqn2UubkX2kXSOHUdtry5XHv9iMY

https://www.la-croix.com/France/Confinement-protection-lenfance-face-situation-inedite-2020-03-18-1201084729?fbclid=IwAR37WcIdlgEkPHyI_edHeyTmiz8Gey52OEIKK0kmI-MMeS61qqgBBf-D75I

https://www.psychologies.com/Actualites/Societe/Confinement-Les-femmes-et-les-enfants-battus-sont-en-danger?fbclid=IwAR02Zc1c3B6nn-8D_bsAUmkaqEcExhB7AzmhjiVJxVSe5vQGo9advb8Tsc0#xtor=CS2-6-%5B19-03-2020%5D-%5B10:00%5D-%5BConfinement-Les-femmes-et-les-enfants-battus-sont-en-danger%5D

https://www.france24.com/fr/20200319-stress-post-traumatique-confusion-et-colère-les-effets-psychologiques-du-confinement?fbclid=IwAR2s9mv4jBdUGNzEy0fcoksrsBIUqx38P-SV15s9WTyzKQSNBoQzmm4zbPs

https://twitter.com/adrientaquet/status/1240756064410361858?s=12&fbclid=IwAR0a4on73KsoXyAL4RlY_vhFUnu_WJKGS2tJsnOYYbK5nnE4kHSglfMAJeU

https://blogs.mediapart.fr/jacques-cuvillier/blog/210320/confinement-et-dangers-collateraux?fbclid=IwAR3cj4NHfHVtSp3a6xqSeORW0egIzU6VODMDADDcKyiQ7enpLaOB9yHA0ZQ

https://www.lejdd.fr/Societe/confinement-la-famille-est-lendroit-de-tous-les-risques-3956988?fbclid=IwAR0I06cKGDRATPfZO0_snpqIQQPkrxjI9j-8W7BvWYyHV9CkLd27cnMT2V4

https://www.huffingtonpost.fr/entry/confinement-la-fcpe-deplore-une-hausse-des-violences-familiales_fr_5e772e4dc5b6f5b7c545d386?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001&fbclid=IwAR01-zvRxpHCWsy0eciq8RBa260pipFHg5x1ZKqi8Pb_owQLpWDu2KaJ9-c

https://www.lapresse.ca/covid-19/202003/22/01-5265958-violence-conjugale-on-se-prepare-a-la-crise.php

https://www.europe1.fr/societe/enfants-maltraites-pendant-le-confinement-le-gouvernement-et-les-associations-appellent-chacun-dentre-nous-a-la-vigilance-3957662.amp?__twitter_impression=true&fbclid=IwAR0I1YbaSrVPcfo95La7QvrNkZZ3XC7vU28ebOVvgOMyG4Z0UWXKGLheDLU

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement-rennes-deja-plus-d-appels-pour-violences-conjugales-que-d-habitude-6791472?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=rss_to_twitter&fbclid=IwAR3wAYL8lmAIu5g7qj5v3DPTikBAQL8XD90l7plGpfmmr4iU5PHBE6Bwk9k

https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement-le-nombre-de-cas-possibles-de-maltraitances-a-bondi-de-30-en-quinze-jours-selon-l-association-la-voix-de-l-enfant_3891635.html?fbclid=IwAR0TrSHwNgjvLxKqSp-CtEtPlQQVzY0lxS8PjrQqG5rUSKqaIBphsEVi9mo#xtref=https://t.co/ilcCFcSdj6?amp=1

https://www.lci.fr/population/violences-contre-les-enfants-les-signalements-d-informations-preoccupantes-en-hausse-de-30-avec-le-confinement-2149651.html

https://www.msn.com/fr-fr/news/france/seine-saint-denis-daoudja-premier-enfant-tu-c3-a9-par-un-proche-pendant-le-confinement/ar-BB127cSz

http://www.leparisien.fr/societe/violences-sur-les-enfants-le-nombre-d-appels-au-119-en-hausse-de-20-09-04-2020-8296884.php

https://www.20minutes.fr/societe/2765951-20200422-coronavirus-plus-14000-appels-119-signaler-violences-intrafamiliales-semaine-derniere

https://www.lapresse.ca/covid-19/202004/08/01-5268510-la-pandemie-a-amene-plus-de-predateurs-sexuels-denfants-en-ligne-deplore-lunicef.php?__cf_chl_captcha_tk__=5006ca52888c76460b62073f4a0e5635bdc5b2f3-1587474271-0-AWkKOpA4TUvdraPdBocTE4w5eLQyPPLaydYO-U3674VZ6FTZ2oru539nTj_ef2a6yKyseUhqPI0ku_Yfr94txv1UXmnaqHN7lvkw7mB1KFWieiKSAISokukWbUGkImPI7RY6XewM1aUqZi3XjzAA4MJ6WEw_-MlZaz-i37jYQ9RLfuQZ60clGFlsRia00ber9B83vHhwHvCpyk80QiQQfCK2Rx9AfUcaEfFuiIlEPkc9p7Bw-uOM4xdSICXISiC1qGXg2RPUaS_tpRRxvFDjvHRrfrqMEhlDcX_BPQcx0eeylIFH1ZLsgJXVJ5GWpEl8XycCNBhae1b9nMSQ3vOJDFuKZpYSLnEY-Bz3KcciC5CPnkyMO8iYyvP2yI3q-qgAQb92Gvw0wn55_gpiYZ38is93estCHUAf0MD5G3VzbyJlCw89hKwAz9Dyfqm_VWIZBqU2l4BwJ59a1feS8JtyY29NVzCXy46cQPQnpiwtE0PM6X1Ws3JFAdQyKUJMLrLW1X_p-cfACr6_LHqVpo9N7OkaVwzvPtCozLkwx748PINs5F9AzgwhSVCrjb5pfSihBA2EAIdHV_wqWFN5ysErrG_0psu8xOr6qDsowPMpeWzpteYtY4G7ep5zFZQKEkjwoNhBd1V3dJG5ZYaT6A9pAKWF26H784mx2DKig1UspJeC&fbclid=IwAR2LzHDYAU8MB8AAWiiLFFe2V7BB3fsKTOiQfID-9DClGt-fCuIUPMjEAyw

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/confinement-et-delinquance-moins-de-vols-et-de-cambriolages-plus-de-violences-familiales-6821122

https://www.francebleu.fr/infos/societe/confinement-que-deviennent-les-enfants-places-1588187868?fbclid=IwAR12dHF_blLVRPR6aEbUACve0ngDynSc_4WzuvumBnqDnkRCH43n7cYgMds

https://news.un.org/fr/story/2020/04/1066632

https://news.un.org/fr/story/2020/05/1068242