Innocence en Danger dans le monde

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par IED 30 octobre 2025
Les faits En juin 2024, le CHU de Reims signale un cas grave de maltraitance infantile après avoir pris en charge aux urgences pédiatriques un bébé de 10 mois dans un état critique. L'enfant présentait de nombreux hématomes, trois fractures, des lésions oculaires et une lacération du foie. C'est la grand-mère maternelle, inquiète de l'état de santé de son petit-fils, qui avait demandé à sa fille de l'emmener aux urgences. Les actes de maltraitance L'enquête révèle des actes particulièrement graves : Des violences physiques répétées ayant causé de multiples blessures au bébé, notamment des hématomes, fractures et lacérations internes L'enfant a été emballé dans du film cellophane avec "juste un trou pour la bouche" pour lui permettre de respirer (des images et vidéos ont été utilisées comme preuves) Le compagnon a également avoué avoir égorgé le chat de son ex-compagne avec un couteau de cuisine, en présence de la mère, avant d’en jeter le corps à la poubelle Les prévenus La mère (Paloma C.) , âgée de 19 ans au moment du procès : Était âgée de 15 ans à la conception de l'enfant Nie les maltraitantes infligées à son fils et affirme que c’était "un enfant voulu" Déclare avoir été "paralysée par la peur" dans ce qu’elle décrit comme une "relation d'emprise" Son comportement en audience montre une absence totale d'émotion face aux violences subies par son enfant Quatre témoins indépendants ont rapporté l’avoir vue fumer des joints près de son fils, crier sur lui ou le secouer L'ex-compagnon , âgé de 28 ans : Reconnaît avoir été "impulsif et violent" envers l'enfant Prétend d'abord que l'emballage dans la cellophane était "un jeu" familial, puis avoue avoir eu l'idée sur internet S’est lui-même qualifié de "psychopathe" A égorgé un chat devant la mère Le procès La mère et son compagnon ont comparu devant le Tribunal judiciaire de Reims pour des actes de torture et de barbarie. Le tribunal de Reims a prononcé le 28 octobre 2025 : Une peine de 8 ans d’emprisonnement à l’encontre de l'ex-compagnon (qui se trouvait déjà en détention provisoire) Une peine de 5 ans d’emprisonnement à l’encontre de la mère (peine plus lourde que les réquisitions du procureur, qui étaient de 5 ans dont 1 avec sursis) Le retrait total de l'autorité parentale pour la mère a été prononcé Une interdiction définitive de détenir un animal pour les deux Ils ont 10 jours pour faire appel. Innocence en Danger était partie civile dans cette affaire et représentée par Maître Mathias Darmon . L’association vient ainsi en soutien à l’intérêt de la victime et contribue à la recherche de la vérité. L'état de l'enfant Plus d'un an après les faits, l'enfant a été placé dans une famille d'accueil. Il va mieux : il dort mieux, mange et marche. Cependant, il conserve des séquelles psychologiques importantes : il est impossible de lui laver ou de lui toucher le visage. La position du procureur François Schneider, procureur de la République de Reims, a qualifié cette affaire d'"absolument sordide" et a dénoncé "l'absence totale de sentiments des prévenus" et leur "manque d'empathie le plus complet". Selon lui, les deux prévenus sont des "psychopathes" et c'est "la rencontre de ces deux psychopathes" qui a déclenché cette violence envers un enfant innocent. Lire l’article de FranceBleu.fr du mardi 28 octobre 2025 Lire l’article du Parisien du mardi 28 octobre 2025
par IED 27 octobre 2025
Contexte et ampleur du problème Amnesty International a publié le 21 octobre 2025 une étude alarmante sur les effets de l'algorithme de TikTok France, en collaboration avec l'Institut Harris. Cette enquête fait suite à un premier rapport de 2023 et cible spécifiquement les mécanismes dangereux du fil « Pour toi » pour les jeunes utilisateurs. Avec 21,4 millions d'utilisateurs actifs en France, la plateforme touche près d'un tiers de la population. Les constats préoccupants Une exposition massive à des contenus nocifs L'étude révèle que plus de 80% des jeunes de 13 à 25 ans admettent passer trop de temps sur les réseaux sociaux. La moitié d'entre eux sont régulièrement exposés à des contenus préjudiciables : promotion de corps idéalisés, troubles alimentaires, et dans les cas graves, incitations au suicide, dépression et automutilation. L'impact psychologique est considérable : 58% des jeunes se disent affectés, un chiffre qui grimpe à 75% chez les jeunes femmes de 16 à 21 ans. L'effet « rabbit hole » : une spirale infernale rapide L'expérimentation d'Amnesty International via de faux comptes de jeunes de 13 ans démontre la redoutable efficacité de l'algorithme : en seulement 45 minutes, deux profils sur trois reçoivent des messages explicites sur le suicide. Après trois heures, tous les comptes sont submergés de contenus sombres exprimant des idées suicidaires. Le témoignage de Maëllys, 17 ans, illustre parfaitement cette descente : partie de vidéos légères, elle s'est rapidement retrouvée enfermée dans un flux de contenus dépressifs qui ont alimenté son mal-être. Une régulation inexistante Le vide juridique et l'inaction L'avocate Laure Boutron-Marmion, qui représente le collectif Algos Victima (sept familles dont les enfants se sont suicidés entre 2021 et 2023), parle d'un « Far West numérique » et affirme que « nous sommes au degré zéro de la régulation ». Son cabinet reçoit désormais une soixantaine d'appels de parents confrontés à des situations similaires. Des lois non appliquées Malgré l'adoption du règlement européen DSA en juillet 2022 et la loi française de juillet 2023 instaurant une majorité numérique à 15 ans, ces textes restent lettre morte. Une étude de l'Arcom révèle que les enfants accèdent aux réseaux sociaux dès 12 ans en moyenne, avec un contrôle d'âge effectué dans seulement 18% des cas. Les enjeux et obstacles Le sénateur Mickaël Vallet souligne la complexité du défi : « Nous nous attachons à décortiquer ce qu'il se passe dans une organisation mondiale ». Il pointe l'opacité des structures et la lenteur des procédures juridiques face à l'urgence : « Une adolescence non protégée, ça passe vite ». Les mesures envisagées Amnesty International annonce déposer un recours auprès de l'Arcom, dénonçant les violations par TikTok de ses obligations européennes. Les recommandations parlementaires incluent la création d'un délit de négligence numérique pour responsabiliser les parents. Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté d'interdire les plateformes aux moins de 15 ans, s'appuyant sur un dispositif de vérification d'âge en test. Conclusion Ce rapport dresse le portrait d'une jeunesse consciente des risques (69% tentent de limiter leur exposition) mais incapable de s'en protéger efficacement, piégée par un algorithme conçu pour maximiser l'engagement. Face à des conséquences parfois mortelles et une explosion des signalements, l'urgence d'une régulation effective s'impose, nécessitant à la fois une action juridique ferme contre les plateformes et une éducation renforcée des parents et des jeunes. Lire l’article complet sur publicsenat.fr Témoignage : les dangers de TikTok pour les jeunes Extrait de l’article paru sur publicsenat.fr le 22/10/2025 (https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/incitations-au-suicide-sur-tik-tok-france-amnesty-international-saisit-larcom?at_content=photo&at_term=publicsenat&at_campaign=linkedin&at_medium=Social&at_source=nonli) Aujourd’hui âgée de 17 ans, Maëllys s’est retrouvée victime de ces recommandations alors qu’elle était au collège. « Au départ, je regardais des danses, des playbacks de Disney, de téléréalité, de scènes de films », explique-t-elle à Amnesty International. Mais très vite, son fil « Pour toi » a évolué : « En 5ème, j’ai commencé à avoir des trucs tristes, j’ai très vite liké ces vidéos parce que je me sentais concernée. Puis Tik Tok me les a reproposées et tous les contenus de mon fil d’actualité étaient tristes, parlaient de dépression ». Et l’engrenage s’est installé : « Plus je regardais, plus je trouvais des ‘solutions’, par exemple des cachettes pour des lames de rasoir. […] Tu n’as plus de souvenir d’avant, quand tu étais bien, quand tu te sentais heureuse. Tu te dis tu dis que tu as toujours été malheureuse. […] On reste là-dedans, on continue et c’est un cercle vicieux ».
par IED 17 octobre 2025
Constitution de Partie Civile du 17 au 24 octobre 2025  Ce vendredi 17 octobre 2025 débute le procès de Dahbia Benkired, accusée de meurtre accompagné de viol, torture ou acte de Barbarie sur la petite Lola. LES FAITS : Le 14 octobre 2022, Lola, une jeune fille de 12 ans, disparaît en rentrant du collège à Paris. Son corps sans vie est retrouvé le soir même dans une malle en plastique au pied de son immeuble. Dahbia Benkired, 27 ans, est arrêtée le lendemain. Elle a reconnu les faits. Cette femme d'origine algérienne était hébergée par sa sœur au 19e arrondissement, tandis que les parents de Lola occupaient le poste de gardiens de l'immeuble. DEROULEMENT DES ÉVÉNEMENTS : Les images de vidéosurveillance montrent que Lola croise Dahbia Benkired vers 15h15 et entre avec elle dans l'immeuble. C'est la dernière image de la jeune fille vivante. Dahbia ressort seule à 17 heures, traînant de lourds bagages. AGISSEMENTS INCRIMINÉS : Selon l'enquête, Dahbia Benkired aurait forcé Lola à entrer dans l'appartement de sa sœur, lui aurait imposé des actes sexuels et l'aurait frappée à plusieurs reprises avec des ciseaux et un cutter. Enroulée d'adhésif, y compris sur le visage, la fillette est morte d'asphyxie. Son corps présentait de multiples lésions. PROCÈS : Des expertises psychiatriques ont établi que Dahbia Benkired ne souffre d’aucun trouble ayant aboli son discernement : elle est donc pénalement responsable. Son procès s'ouvre le 17 octobre 2025 devant la cour d'assises de Paris, trois ans après les faits. L’accusée comparaît pour "meurtre d'une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d'un viol, de torture ou d'actes de barbarie" ainsi que pour "viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie". Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Innocence en Danger, représentée par Maître Mathias Darmon, se constitue partie civile dans cette affaire et tentera d’obtenir que l’accusée explique ce qui l’a amenée à de tels actes. L’association vient ainsi en soutien à l’intérêt de la victime et contribue à la recherche de la vérité.
par IED 14 octobre 2025
Objet : Alerte sur les risques graves liés à l’intégration d’un VPN dans les forfaits mobiles. Monsieur, Nous vous adressons cette lettre ouverte en tant que citoyennes, citoyens et organisation profondément engagée dans la protection de l’enfance et la lutte contre les violences sexuelles. Votre récente annonce du lancement de Free mVPN, présenté comme « le premier VPN intégré au réseau mobile » et inclus dans les forfaits téléphoniques, suscite une très vive inquiétude. Ce dispositif, s’il reste en l’état, offre la possibilité à tout utilisateur – y compris des mineurs – de contourner sans difficulté le contrôle d’âge imposé par la loi française aux plateformes pornographiques, ainsi que les décisions de justice visant à bloquer certains contenus illégaux. Cette mesure ouvre une brèche dangereuse dans un dispositif légal arraché de haute lutte par des associations de protection de l’enfance, des experts et des institutions publiques. Elle risque d’annuler les progrès réalisés dans la protection des mineurs contre l’exposition à la pornographie et aux violences sexuelles sur mineurs en ligne. Elle permettrait notamment : · De donner un accès sans filtre et sans contrôle aux mineurs à des sites pornographiques, y compris ceux bloqués par la justice française. · L’accès à des contenus illégaux répertoriés et bloqués par Pharos, notamment des sites pédopornographiques, des forums où sont planifiés des actes criminels, et des plateformes illicites diffusant des vidéos volées ou pédocriminelles. Cette situation est grave. L’exposition précoce à la pornographie constitue une forme de violence et représente un facteur majeur de traumatismes et de reproduction des violences sexuelles. Elle banalise la domination, la contrainte et la déshumanisation. Pour les enfants déjà victimes de pédocriminalité, elle agit comme une réactivation directe du traumatisme et une atteinte supplémentaire à leur sécurité psychique. Permettre à des mineurs de contourner les barrières légales n’est pas une innovation neutre : c’est une porte ouverte à des violences massives. C’est aussi, indirectement, affaiblir les efforts collectifs visant à créer un environnement numérique plus sûr et plus responsable. Nous sommes convaincus que votre entreprise, consciente de ses responsabilités sociétales, peut comprendre notre inquiétude légitime pour la protection des mineurs. En tant qu’opérateur majeur, vous disposez d’un rôle et d’une influence considérables : vous pouvez choisir d’être un acteur de la protection, plutôt que de laisser vos services devenir un vecteur involontaire de mise en danger. Nous vous demandons donc de : · reconsidérer la mise à disposition d’un VPN sans encadrement dans vos forfaits mobiles ; · mettre en place des méthodes techniques et juridiques pour garantir que ce service ne puisse pas servir à contourner des dispositifs légaux de protection ; · ouvrir un dialogue avec les associations de protection de l’enfance, les pouvoirs publics et les autorités judiciaires afin de construire des solutions qui protègent les enfants tout en respectant les libertés individuelles ; · assumer pleinement, en tant qu’entreprise citoyenne, votre responsabilité éthique et sociale pour la protection des mineurs. Nous espérons que vous entendrez l’urgence de cette alerte. Il ne s’agit pas d’un simple débat technique ou commercial : il s’agit de la sécurité, de l’intégrité, de la dignité et de la vie des enfants. Veuillez croire, Monsieur, en notre haute considération. Homayra Sellier et l’équipe d’Innocence en Danger
par IED 13 octobre 2025
Après 32 ans d'enquête et six ans de procédure qu'attend la justice ? Pour que jamais plus un enfant ne soit oublié Lettre ouverte à Inass, L'inconnue de l'A10 - après 32 ans d'enquête et six ans de procédure qu'attend la justice ? Chère petite Inass, Il y a trente-deux ans, tu nous as quittés dans des circonstances que jamais aucun enfant ne devrait connaître. Pendant toutes ces années, tu es restée sans nom, sans famille connue pour te pleurer, sans voix pour raconter ton histoire. Mais aujourd’hui, nous voulons que tu saches : tu n’as jamais été oubliée. Nous, associations de protection de l’enfance, portons ta mémoire comme une flamme qui ne s’éteint pas. Ton nom résonne désormais dans nos cœurs et dans notre combat quotidien. Nous pensons/penserons à toi à chaque fois qu’un enfant en danger frappe à notre porte. Nous pensons/penserons à toi quand nous nous battons pour que jamais plus un petit corps ne soit retrouvé sans que justice soit rendue. Tu es le symbole de tous ces enfants que la société a le devoir de protéger. Aujourd’hui, nous te promettons solennellement : - Que ton histoire continuera d’éclairer notre mission - Que nous n’abandonnerons jamais la recherche de vérité et de justice - Que chaque enfant sauvé grâce à notre action portera un peu de ton esprit Tu avais le droit de grandir, de rire, d’être aimée et protégée. Ce droit, nous le défendrons pour tous les enfants, en ta mémoire. Repose en paix, petite Inass. Tu n’es plus seule. Mais aujourd’hui, Inass, nous devons aussi te dire notre colère. Sept années se sont écoulées depuis que tes parents présumés responsables ont été identifiés. Sept années d’attente. Sept années où la justice tarde à venir. Nous exigeons du Ministre de la Justice qu’il s’explique publiquement sur ce retard inacceptable. Nous réclamons que tes parents soient traduits devant la justice pénale sans délai, conformément aux charges retenues contre eux. Chaque jour qui passe sans procès est une injustice supplémentaire faite à ta mémoire. C’est aussi un message terrible envoyé à tous les enfants en danger : que leur vie ne vaut pas une procédure judiciaire efficace. Nous ne lâcherons rien tant que tes responsables présumés ne seront pas face à leurs actes devant un tribunal. C’est notre promesse solennelle. Au nom de toutes les associations de protection de l’enfance, Pour que jamais plus un enfant ne soit oublié. Lire l'article : https://www.franceinfo.fr/faits-divers/justice-proces/enfant-martyre-de-l-a10-les-parents-d-inass-seront-bien-juges-pour-actes-de-torture-et-de-barbarie-et-complicite-confirme-la-cour-de-cassation_6810667.html
par IED 10 octobre 2025
CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE D’INNOCENCE EN DANGER Bébés agressés sexuellement à Montreuil : Le combat judiciaire des familles d’enfants « hypothétiquement victimes » 04/09/2025 20 Minutes Le juge chargé de l’enquête a rejeté les constitutions de partie civile de 13 familles de nourrissons. Lire la suite… INFO BFMTV. un important réseau de proxénétisme, avec des victimes mineures âgées de 13 à 15 ans, sera jugé lundi à Pontoise 14/09/2025 BFMTV Six hommes et une femme vont comparaître, du 15 au 26 septembre, pour des faits de proxénétisme. Ils sont soupçonnés d'avoir fait prostituer des filles, en grande fragilité, âgées de 13 à 15 ans. L'audience devrait se dérouler à huis clos. Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire et est représentée par Maître Cathy Richard. Lire la suite… Meurtre de Lola à Paris en 2022 : la mère de la jeune fille ne demandera pas le huis clos pour le procès en octobre 17/09/2025 France info Le procès aux assises de Paris de Dahbia Benkired, qui est accusée du meurtre de Lola, 12 ans, doit se tenir fin octobre. Innocence en Danger s’est constitué partie civile et sera représenté par Maître Mathias Darmon. Lire la suite… AFFAIRE LE SCOUARNEC INFO OUEST-FRANCE. L’avocat « historique » de Joël Le Scouarnec n’assistera plus l’ex chirurgien 30/09/2025 Ouest France Qui assistera Joël Le Scouarnec lors de l’audience sur intérêts civils programmée le 3 novembre 2025 ? Elle vise à indemniser les victimes de l’ancien chirurgien digestif condamné à 20 ans de réclusion en mai 2025 pour des viols et agressions sexuelles sur 298 personnes. Selon nos informations, Me Thibaut Kurzawa aurait annoncé, lundi 29 septembre, sa volonté de se retirer du dossier. Lire la suite... PÉDOCRIMINALITÉ Violences sexuelles sur les bébés et très jeunes enfants : «C’est si épouvantable qu’on peut occulter ce qu’ils vivent» 09/09/2025 Libération Chaque année en France, des tout-petits subissent des agressions sans que celles-ci ne soient repérées ou signalées. Plusieurs mères racontent leur combat pour que ce «déni sociétal» n’en soit plus un. Lire la suite... Enfant de 12 ans enlevée dans l’Orne : le suspect soupçonné de viol, sa garde à vue prolongée 26/09/2025 Le Parisien L’homme de 34 ans, ami du père de Lucie, avait été interpellé jeudi en Loire-Atlantique. La jeune fille se trouvait à ses côtés. Lire la suite... PROXÉNÉTISME SUR MINEURS Une enfant de 13 ans retenue par des proxénètes rencontrés sur Snapchat : « personne ne fait rien » 01/09/2025 Ouest France Une mineure de 13 ans originaire de Montpellier est forcée de se prostituer depuis quelques mois. La mère de l’adolescente et son avocat dénoncent l’inaction de la police. Lire la suite... INCESTE "Je craignais une attirance pour elle" : un père agresse sexuellement sa propre fille âgée de 13 jours et se rend à la police 06/09/2025 La Dépêche Silence lourd devant le tribunal correctionnel de Toulouse. À la barre, un homme de 23 ans accusé de pédocriminalité. Il a agressé sexuellement sa propre fille alors qu’elle n’avait que treize jours. Lire la suite… Université de Lille: un maître de conférences mis en examen pour viols incestueux et agressions sexuelles 11/09/2025 BFMTV Un homme de 62 ans, maître de conférences à l’Université de Lille, a été mis en examen en juillet dernier notamment pour viols incestueux et agressions sexuelles par ascendant, a appris BFMTV ce jeudi 11 septembre. Lire la suite... INTERNATIONAL Un ex-policier de la brigade de protection des mineurs poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur deux enfants 01/09/2025 Le Monde Le fonctionnaire doit répondre de violences sexuelles sur deux mineurs aux Philippines en 2018, alors qu’il dirigeait une association de protection des enfants des rues. Lire la suite… Violences sexuelles sur mineurs : Éric Olhats, ancien recruteur de l'Atlético de Madrid, sera jugé en novembre à Bayonne 17/09/2025 France info L'ancien mentor de l'international de football français Antoine Griezmann, sera jugé pour atteintes sexuelles sur mineurs et détention d'images à caractère pornographique. Lire la suite… AFFAIRE BÉTHARRAM Passages à tabac, punitions, attouchements sexuels… enquête sur des violences dans un établissement catholique près de Bétharram 02/09/2025 Le Parisien Au moins quatre anciens élèves de l’établissement catholique Saint-Joseph de Nay ont déposé plainte pour « tortures, traitements inhumains et dégradants, violences physiques et psychologiques » remontant aux années 1970, a fait savoir un collectif de victimes. Lire la suite… Affaire Bétharram : une audience qui pourrait tout changer pour l’indemnisation des victimes 22/09/2025 Sud Ouest Jean-Rémy Arruyer, une des victimes de Bétharram, s’est vu refuser sa demande d’indemnisation et attaque la décision. L’audience de la Commission d’indemnisation des victimes d’infraction (Civi) de Pau, vendredi, sera particulièrement scrutée, car l’État craint de crouler sous les demandes similaires : plus de 200 victimes sont déjà connues. Lire la suite... VIOLENCES SEXUELLES AU SEIN DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE Pédocriminalité à Saint-Stanislas de Nantes : un collectif de victimes en projet 23/09/2025 Ouest France Dans la foulée de leur dépôt de plainte pour des faits de pédocriminalité durant leur scolarité, d’anciens élèves du collège et lycée Saint-Stanislas de Nantes ont prévu de se réunir dans la cité des ducs de Bretagne, mardi 23 septembre 2025. Avec pour projet, la création d’un collectif de victimes. Lire la suite... VIOLENCES SEXUELLES DANS L’ÉGLISE Strasbourg : Mis en cause pour une agression sexuelle datant de 1993, un proche de l’évêque démissionne 10/09/2025 20 Minutes Un vicaire tout juste nommé en Alsace a dû démissionner en raison d’une affaire d’agressions sexuelle sur mineur datant des années 1990 prescrite. Lire la suite… Victime d’un prêtre au collège Saint-Vincent-Providence de Rennes, il parle 65 ans après 15/09/2025 France bleu Bernard Plunian n’en a jamais parlé pendant 65 ans. Mais les révélations concernant l’affaire Bétharram l’ont incité à le faire. Aujourd'hui âgé de 77 ans et vivant entre Chinon et Loudun, il explique avoir été victime d’un prêtre au lycée Saint-Vincent de Rennes en 1960. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SCOLAIRE Un professeur de lycée exerçant à Saint-Étienne mis en examen pour viols et agressions sexuelles aggravées 09/09/2025 France bleu Un professeur d'un établissement stéphanois a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles aggravées en fin de semaine dernière. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES EN MILIEU SPORTIF En Gironde, un ancien entraîneur de basket poursuivi pour des attouchements sur de jeunes joueuses 11/09/2025 Sud Ouest Ce trentenaire devra répondre d’agressions sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans et corruption de mineurs. Lire la suite… VIOLENCES ENTRE MINEURS Procès de l'assassinat de Shana : l'accusée condamnée à 20 ans de réclusion criminelle, un verdict "à la hauteur" pour la famille 12/09/2025 France info Reconnue coupable de l'assassinat de Shana, 15 ans, en 2023 à Saint-Pierre, l'accusée âgée de 14 ans au moment des faits a été condamnée à la peine maximale prévue par le Code pénal pour un mineur. Une décision satisfaisante pour la famille de la victime. Lire la suite... Un quart des auteurs de viol sont mineurs : entre sanction et "compréhension du passage à l'acte", la prise en charge cruciale des jeunes délinquants sexuels 16/09/2025 France info Si les mineurs sont les premières victimes de violences sexuelles, ils constituent aussi une part significative des agresseurs. Leur âge nécessite néanmoins un suivi spécifique, souligne un rapport remis mardi à la Haute Commissaire à l'Enfance. Lire la suite… VIOLENCES SEXUELLES SUR MINEURS DANS LE MILIEU DU CINÉMA Accusation de viol contre Jacques Doillon : Judith Godrèche mise en examen pour diffamation 10/09/2025 Le Parisien Le réalisateur avait porté plainte pour diffamation en février 2024 contre la comédienne, qui l’accuse de viols sur mineure. Lire la suite… MESURES INSTITUTIONNELLES Violences sexuelles : un rapport d’experts du Conseil de l’Europe alarme sur une impunité en la matière en France 16/09/2025 Le Monde Face à une hausse inquiétante des agressions sexuelles, le Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique pointe une urgence à agir afin de mieux protéger les femmes et les mineures dans l’Hexagone. Lire la suite... DIVERS "C'était extrêmement difficile pour eux" : des enfants victimes de viols témoignent au procès pour pédocriminalité d'un ex-policier 04/09/2025 France info Lors de l'audience, à huis clos, les victimes ont demandé que l'ancien policier de la brigade des mineurs, accusé de viols sur des enfants, soit puni. De son côté, la défense espère un verdict qui inclura des soins et une thérapie pour celui qui a reconnu les faits. Lire la suite… L’IA, « nouvelle arme » vertigineuse de la pédocriminalité en ligne 19/09/2025 Le Journal des Sociétés En leur offrant un « terrain de jeu » inédit, certaines plateformes d’intelligence artificielle donnent la possibilité aux criminels en ligne de créer et de monétiser une quantité infinie de contenus pédocriminels. Face à cette déferlante, les associations de protection de l’enfance alertent sur un risque de banalisation de cette violence. Lire la suite...
30 septembre 2025
Homayra Sellier participera au Festival international du film de TRYON, aux Etats-Unis. " Après avoir soutenu pendant plus de dix ans le Festival international du film de Tryon depuis l'étranger, Homayra Sellier, humanitaire de renommée internationale, se rendra pour la première fois à Tryon en octobre prochain. Son arrivée marque un moment important non seulement pour les organisateurs du festival, mais aussi pour ses collègues juges, cinéastes et participants qui ont appris à la connaître au fil de leurs années de collaboration. [...] Grâce à ses relations nouées lors d'événements tels que le Festival international du film de Berlin, elle a contribué à faire venir des cinéastes influents au TRIFF, notamment Cecilia Peck et des projets mettant en vedette Laura Dern. Elle a également entretenu des liens étroits avec ses collègues juges du TRIFF, offrant des conseils avisés à l'équipe de programmation du festival pendant près d'une décennie. Les organisateurs du festival la décrivent comme « une défenseure infatigable des enfants et une fidèle partisane de notre mission. Sa visite à Tryon est un cadeau pour cette communauté ». Sa présence devrait inspirer de nouvelles conversations sur la justice, l'art et le rôle du cinéma dans la promotion des droits humains. Les participants auront l'occasion de la rencontrer lors de la 11e édition annuelle du TRIFF, prévue en octobre." Lire l'article sur : https://tryondailybulletin.com/2025/09/25/human-rights-advocate-and-innocence-in-danger-founder-to-join-triff-in-october/
par IED 26 septembre 2025
Constitution de Partie Civile • 15 septembre 2025 Les Faits : 2 individus girondins ont été jugés pour proxénétisme aggravé sur 5 adolescentes âgées de 13 à 15 ans, toutes placées à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). L’enquête a débuté entre 2021 et 2022 à Mérignac, et les faits ont été révélés fin 2022 par le Centre départemental de l’enfance et de la famille à Eysines. Le principal prévenu aurait recruté cinq adolescentes, toutes placées à l’ASE, pour les pousser à se prostituer moyennement argent et produits stupéfiants. Un jeune homme de 25 ans a également été jugé pour complicité, soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire. Constitution Innocence en Danger Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire. Représentée par Maître Margot Saure, l’association entend à nouveau alerter l’opinion publique sur la recrudescence du proxénétisme de mineurs en France par de très jeunes adultes voire des mineurs. Ce procès soulève également des questions fondamentales concernant la responsabilité des institutions censées protéger ces mineur.e.s. Procès du 15 au 17 septembre 2025 Compte rendu de Maitre Margot Saure sur le déroulé du procès : « A la barre ont pu se succéder les victimes, toutes de très jeunes filles (de 14 à 17 ans) extrêmement vulnérables, placées dans un foyer dès l'enfance avec des parcours de vie particulièrement cabossés. Des proies faciles, multi carencées, en recherche d'affection et fascinées par ce que nous nommons dans ces dossiers "le phénomène Zahia ou Pretty Woman" : certaines ont pu dire "je me sentais exister" ou "pour une fois je me sentais importante" comme si leur activité prostitutionnelle permettait de reprendre le lead et contrebalancer de façon artificielle d'importantes carences affectives. Une forme d'emprise se met aussi en place, les proxénètes, qu'elles nommaient de façon totalement dissonante "leur protecteur", leur laissant souvent miroiter une possible relation sentimentale ... Elles ont pu raconter comment elles ont été approchées par ces proxénètes qui venaient directement les chercher aux portes de leur foyer et les abreuvaient en stupéfiants afin qu'elles puissent exécuter parfois jusqu'à 10 passes par jour... Les stupéfiants sont réellement un moteur dans ces dossiers : les proxénètes fournissent à ses mineurs cocaïne, ecstasy, cannabis qui sont parfois, et de manière illusoire bien sûr, plus efficaces que les antidépresseurs ou anxiolytiques qui leur sont prescrits au vu de leur parcours de vie. Les filles deviennent rapidement dépendantes à ces substances et, faute de moyen, créent des dettes auprès de leur proxénète, qu'elles remboursent via leur activité prostitutionnelle. A l'audience, beaucoup racontaient être en état dissociatif permanent, l'une d'elle ayant même pu me dire "ce n'est pas grave car ce n'est pas la réalité", tant les substances et la dissociation l'ont déconnecté de son corps au moment des passes. Les membres du foyer ont également été appelés à témoigner et j'ai pu les questionner sur la présence de réseaux de prostitution au sein de leur foyer. En synthèse : - La prostitution des jeunes filles est un phénomène omniprésent dans les foyers (certain éducateur ne s'en offusquait même plus..) ; Ils indiquent n'avoir aucun moyen pour retenir les jeunes filles au sein de la structure et être pourtant bien conscients de leur activité prostitutionnelle : certaines filles sortent le soir maquillées et habillées en conséquence, verbalisant directement à leur éducateur "je vais travailler". Un uber est la plupart du temps présent devant le foyer pour les récupérer. Selon leurs dires, certaines regagnent le foyer seulement quelques jours, parfois quelques semaines, plus tard dans un "état déplorable" pour reprendre leur terme. Je les ai questionnés sur le protocole mis en place dans ce type de situation : sans surprise, aucune hospitalisation, ni même une simple consultation médicale. - Lorsqu'une jeune fille fugue, sa disparition est signalée au bout de 48h seulement. Le motif de la plainte est "disparition inquiétante". Aucune plainte pour suspicion de proxénétisme. - Des notes sont faites aux départements en charge mais bien souvent rien n'est fait ... Enfin, et comme c'est le cas dans ce type de dossier, aucun des clients n'a été poursuivi alors que les annonces mises en ligne par les proxénètes ne laissaient que peu de doute sur la minorité des filles. Certaines filles ont pu me dire que la plupart des clients recherchaient justement cela.... Concernant les accusés, aucun ne reconnaissait les faits et ne voulait réellement répondre aux questions. J'aurais aimé que cette audience puisse nous permettre de comprendre un peu mieux comment se nouait la relation, l'emprise victimes/proxénètes, mais nous nous sommes réellement retrouvés face à un mur… Quant à l'organisation "matérielle" du proxénétisme qui a pu être objectivée via la téléphonie notamment, rien de nouveau... Ces trafics répondent malheureusement à l'organisation que l'on peut retrouver dans les trafics de stup. L'accusé principal, Monsieur SAINT ELI, a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Monsieur BOLOSIER a été condamné à 2 ans de sursis probatoire. Etant entré lui-même dans la prostitution à l'âge de treize ans, il était compliqué de savoir s'il avait réellement conscience de ces actes, d'autant qu'il n'en tirait pour sa part aucun profit. Enfin, je constate à chacune de ces audiences que la notion de proxénétisme est extrêmement mal comprise par les accusés et les victimes ce qui pose quelques difficultés... » Maitre Margot Saure , avocate Innocence en Danger. NB : L'année 2024 est réellement une année noire puisqu'on estime à 22 000 le nombre de mineurs qui se prostituent (c'est bien sur une estimation car il s'agit de trafic occulte). Pour comparaison, en 2019 ce chiffre était de 9 000...  Articles sur le procès : Le figaro, article du 17 septembre 2025 France Bleu, article du 17 septembre 2025
par IED 18 septembre 2025
AFFAIRE PROXÉNÉTISME SUR MINEURES DE MOINS DE 15 ANS VAL D’OISE Constitution de Partie Civile • 15 septembre 2025 Les Faits : 7 jeunes individus, dont 6 hommes et une femme, sont soupçonnés de proxénétisme aggravé sur 4 adolescentes âgées de 13 à 15 ans, toutes placées à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et en situation de grande fragilité. L’affaire débute en mars 2022 à la suite d’un renseignement anonyme désignant un jeune homme de 20 ans comme proxénète opérant dans des hôtels de Cergy (Val-d’Oise). L’enquête aurait permis de révéler un réseau structuré de prostitution de mineures : des écoutes téléphoniques, des analyses bancaires et plusieurs témoignages confirmeraient l’existence de rendez-vous sexuels tarifés, qui seraient organisés par les membres du réseau. Les investigations ont permis d’identifier 7 suspects qui seraient impliqués à différents niveaux dans ce réseau de proxénétisme. Procès du 15 au 26 septembre 2025 Le procès s’ouvre lundi 15 septembre 2025 devant la cour d’assises des mineurs de Pontoise, et devrait se tenir à huis clos. Constitution Innocence en Danger Innocence en Danger s’est constituée partie civile dans cette affaire. Représentée par Maître Caty Richard, l’association entend alerter l’opinion publique sur la recrudescence du proxénétisme de mineurs en France par de très jeunes adultes voire des mineurs. Ce procès soulève également des questions fondamentales concernant la responsabilité des institutions censées protéger ces mineur.e.s. Verdict du procès L’accusé principal a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle . Six autres accusés, dont quatre étaient mineurs au moment des faits entre 2020 et 2022, ont écopé de peines allant de deux ans d'emprisonnement avec sursis à cinq ans dont quatre ferme. Pour Me Caty Richard, conseil de la quatrième victime et Partie Civile pour Innocence en Danger, « il est temps que les proxénètes en tout genre aient plus peur de l'institution judiciaire qu'ils ne soient motivés par l'appât du gain ». Articles sur l’affaire : LeProgres.fr : article du 27 septembre 2025  BFMTV.COM : article du 14 septembre 2025
par IED 9 septembre 2025
Le cas Bounty.chat : après le site Coco, cette nouvelle plateforme fait déjà l’objet d’une enquête de l’ARCOM Le site Coco , un chat anonyme fermé en 2024, a été impliqué dans des milliers d’affaires criminelles (violences sexuelles, pédocriminalité, homophobie, voire meurtres). Dans l’ affaire Pelicot , il a permis à Dominique Pelicot de recruter des inconnus pour violer sa femme inconsciente pendant plus de dix ans, grâce à : anonymat total, absence de modération, messagerie privée, partage de médias et tolérance de salons dédiés à des pratiques illégales. Le site est cité dans plus de 23 000 affaires pénales en France. Son fondateur, Isaac Steidl , a été inculpé, faisant de cette affaire un cas historique sur la responsabilité des plateformes . L’association Innocence en danger a joué un rôle clé dans sa fermeture en alertant autorités, médias et en soutenant les victimes. Le cas Bounty.chat Bounty.chat , présenté comme une alternative à Coco et lancé en 2025, fait déjà l’objet d’une enquête de l’ARCOM et du gouvernement français pour soupçons de diffusion de contenus pédocriminels . Le site a connu une fuite de données massive en février 2025 (500 000 utilisateurs exposés). Il reste accessible sans vérification d’âge malgré une promesse de mise en place d’un système basé sur l’IA. L’expérience d’utilisation révèle une focalisation sur le sexe : salons pornographiques en libre accès, partage d’images de nudité, mais aussi de photos intimes partagées sans consentement , renforçant une culture sexiste et de violences sexuelles . Le créateur, anonyme, affirme s’inspirer de Coco mais vouloir corriger ses dérives, ce que les autorités contestent. Enjeu global Les autorités françaises affirment ne pas vouloir répéter l’erreur commise avec Coco , en laissant prospérer un site favorisant crimes sexuels et atteintes aux mineurs.  Bounty.chat est désormais sous haute surveillance et pourrait être fermé si ses promesses de sécurité et de modération ne sont pas concrétisées. Rappel de l'affaire Coco : Emisison BFMTV du 25/04/2024, interview de Maitre Mathias Darmon, avocat Innocence en Danger : https://www.bfmtv.com/replay-emissions/focus-premiere/7-minutes-pour-comprendre-coco-un-site-de-predateurs-sexuels_VN-202404250241.html

DEMANDES RÉCEPTIONNÉES PAR IED EN 2025

Demandes

concernaient des

Victimes MINEURES

Demandes

concernaient des

Victimes ADULTES

ayant subi des abus en tant que mineur

Demandes

concernaient des

victimes dont l'âge n'était pas renseigné