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Un scandale de pédophilie en France
Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien de 73 ans, est accusé d'agressions sexuelles et de viols sur des centaines de mineurs victimes, au cours de sa carrière de 1991 à 2014 dans l'ouest de la France. Les enquêtes initiales révèlent un potentiel de 349 victimes, avec 197 plaintes déposées et environ 250 cas non prescrits.
L’affaire éclate en 2017 lorsqu'une fillette de six ans l'accuse, entraînant une mise en examen et une détention provisoire.
Les perquisitions à son domicile ont permis de découvrir des preuves accablantes, notamment des carnets contenant des milliers de pages répertoriant ses victimes et des récits d’agressions. Les autorités ont aussi saisi un nombre choquant de vidéos et d'images pédopornographiques.
Ce qui interpelle particulièrement dans toute cette affaire c’est que malgré une condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005, et dont les instances ordinales étaient informées a pu continuer à exercer auprès de jeunes enfants sans qu’aucune précaution n’ait été prise, et alors même que le fait de consulter seul avait pu déjà alerter, et questionner le personnel soignant qui y voyait néanmoins un gain de temps face au manque de moyens.
Les proches de Le Scouarnec sont également critiqués pour leur silence complice.
Les institutions sont mises en cause (pointées du doigt) pour avoir failli à empêcher ses actions. Cela avait suscité l’indignation de plusieurs associations de protection de l’enfance (la colère) d'associations dont qu'Innocence en Danger qui s’étaient constituée partie civile devant la cour d’assises de SAINTES en 2020. L’association était représentée par Maitre Nathalie BUCQUET, conseil aussi deux de ses premières victimes, d’abord déclarées prescrites, avant d’être reconnues sur des photos du dossier leur permettant ainsi de ne plus avoir seulement la qualité de témoins mais de parties civiles.
Il avait écopé d’une peine 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes abominables qu'il a commis.
Maitre Nathalie BUCQUET, avocat au Barreau de PARIS, défendra de nouveau les intérêts de l'association lors du prochain procès qui va s’ouvrir le 24 février 2025 devant la Cour Criminelle départementale du MORBIHAN, pour une durée de 4 mois, soulignant l'importance vitale de la protection des mineurs ainsi que la nécessité de déterminer la responsabilité de tous ceux qui lui ont permis d’agir en toute impunité pendant trois décennies malgré les alertes.
Mobilisation des associations aux côtés des victimes
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Innocence en Danger met à la disposition des familles de victimes une permanence juridique gratuite.
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